Au fil des jours – septidi 17 messidor 232


journée chez les Républicains : journée de la groseille

journée chez les Celtes les arbres de l’été sont à l’honneur : le sapin

C’est sa fête: Antoine-Marie Zaccaria

Ce prédicateur italien lutta contre les idées luthériennes et fonda à cet effet en 1530 la Congrégation de Saint Paul (ou Barnabites).

 Embrassons aussi si nous en connaissons

Zoé – Cast – Modivène – Cyprille

Dictons du jour

Si le début de juillet est pluvieux, le restant du mois sera douteux.

naissance

Clara Zetkin

5 juillet 1857 à Wiedenau (Saxe) – 20 juin 1933 à Moscou (URSS) – Intellectuelle allemande unie à un révolutionnaire russe, Clara Zetkin est l’une des principales figures féminines de la mouvance révolutionnaire, au tournant du XXe siècle. Amie de Rosa Luxemburg, elle milite avec elle à l’extrême-gauche du parti socialiste allemand, le SAP (futur SPD). Mais elle s’implique aussi dans le mouvement féministe qui commence à peine à poindre en ce XIXe siècle très masculin. C’est ainsi qu’en 1892, elle fonde le journal socialiste féministe Gleichheit (« L’Égalité »)…

Édouard Herriot

5 juillet 1872 à Troyes, Aube (France) – 26 mars 1957 à Saint-Genis-Laval, Rhône (France) – Maire de Lyon et président du Conseil sous la IIIe République pendant un demi-siècle, Édouard Herriot est le plus illustre représentant de la «République des professeurs» qui vit des normaliens se succéder à la présidence du Conseil sous la IIIe République avec Paul Painlevé, Léon Blum et André Tardieu… Voir : La «République des professeurs»

Georges Pompidou

5 juillet 1911 à Montboudif (Cantal, France) – 2 avril 1974 à Paris – Né dans un ménage d’instituteurs, Georges Pompidou reste le seul président de la Ve République d’origine populaire. Sa disparition, à 63 ans, coïncide en France avec la fin des «Trente glorieuses», selon l’expression de l’économiste Jean Fourastié pour désigner les 30 années de l’après-guerre.

Décès

Georges Bernanos

20 février 1888 à Paris – 5 juillet 1948 à Neuilly-sur-Seine – Catholique fervent, l’écrivain Georges Bernanos rompit avec le nationalisme étriqué de l’Action française après qu’il eut connu les horreurs de la guerre d’Espagne (Les grands cimetières sous la lune). – L’écrivain ne cachait pas son antisémitisme et sa filiation avec le pamphlétaire Drumont… Il dénonça néanmoins avec force les compromissions du régime pétainiste et ses criminelles complicités avec l’Allemagne. Le 1er juin 1943, suite à la déportation de Paul ReynaudÉdouard Daladier et Georges Mandel, le journal clandestin Libération publia son billet d’indignation :
« J’ai toujours tenu Reynaud ou Daladier pour deux pauvres types, mais vous les avez sacrifiés à l’ennemi, cela suffit, la France les couvre maintenant de son manteau. Vous êtes tellement bêtes, que vous avez rendu ces politiciens sacrés à tout homme de cœur, oui, la majesté de la France les couvre, vous paierez cher le mal que vous leur avez fait. Quant à Mandel, vous vous dites peut-être, que n’ayant jamais montré beaucoup de goût pour les Juifs, je ne parlerai pas de celui-là ? Détrompez-vous. C’est lui que vous haïssez le plus, vous et vos maîtres. A ce titre, il m’est mille fois plus sacré que les autres. Si vos maîtres ne nous rendent pas Mandel vivant, vous aurez à payer ce sang juif d’une manière qui étonnera l’histoire – entendez-vous, chiens que vous êtes – chaque goutte de ce sang juif versé en haine de notre ancienne victoire nous est plus précieuse que la pourpre d’un manteau de cardinal fasciste – est-ce que vous comprenez ce que je veux dire ? Après avoir mis vos prestiges et vos agents sous la protection d’Hitler, est-ce que vous croyez encore les sauver grâce à la vertu de certains principes que vous vous vantez de défendre. Oh, votre cause est désormais trop désespérée pour que nous soyons tentés de vous haïr, nous aurions plutôt envie de vous plaindre. » (cité par l’historien Pierre Winock).

5 juillet 1857 : mort de Barthélemy Thimonnier,

inventeur de la machine à coudre notre savoir faire

Fils d’un teinturier, Barthélemy Thimonnier naquit à L’Arbresle (Rhône) le 19 août 1793, et fit d’abord quelques études, dans sa jeunesse, à la Manécanterie de la cathédrale de Lyon, que le cardinal Fesch réorganisait ; mais il dut bientôt les interrompre pour apprendre l’état de tailleur, qu’il exerça à Amplepuis, où ses parents s’étaient fixés en 1795. Les broderies au crochet que les fabriques de Tarare, , faisaient exécuter dans les montagnes du Lyonnais et du Forez, lui suggérèrent l’idée de construire une machine pouvant à la fois broder les étoffes et coudre les vêtements. En 1825, poursuivant toujours cette idée fixe, il vint à Saint-Etienne, où il pensait trouver plus facilement les moyens pratiques de dresser son mécanisme. Quant à son état, il l’exerçait pour le compte du tailleur Sabatier, dont l’établissement était sur la place Royale. Thimonnier était allé se loger à l’écart, dans cette rue des Forges qui conserve aujourd’hui encore l’aspect pittoresque des anciens quartiers plus spécialement affectés aux ouvriers travaillant le fer. Là il se renfermait moins dans l’atelier où sa profession pouvait donner du pain à sa famille que dans un petit bâtiment isolé et ignoré de tous. Malheureusement, le tailleur d’habits ignorait les premières notions de mécanique, et il lui arriva ce qui arrive, dans le même cas, à une foule d’inventeurs ou plutôt de chercheurs : il négligea ses affaires, perdit son crédit, se ruina, et, de plus, s’entendit traiter de fou. Mais il ne se laissa ni abattre ni décourager, et poursuivit opiniâtrement ses essais. suite de l’article

Ses inventions ne se bornèrent pas à la machine à coudre ; c’est lui qui eut l’idée première du vélocipède, et bien que son appareil n’ait pu être appliqué, c’est son mécanisme qui plus tard fut employé pour ces instruments de locomotion ; ses amis se souvenaient encore de lui avoir entendu parler d’un moyen de souder le cuivre à froid ; mais il ne reste rien de cette découverte. Ajoutons que Thimonnier appartenait par sa mère à une famille d’inventeurs et plusieurs de ces ancêtres se firent remarquer XVIIIe siècle dernier par leurs aptitudes mécaniques.

5 juillet 1833 : mort de Nicéphore Niépce, inventeur de la photographie

Fils de Claude Niépce, écuyer, conseiller du roi, receveur des consignations aux bailliage et chancellerie de Chalon-sur-Saône, et de demoiselle Claude Barrault, Nicéphore Niépce naquit dans cette dernière ville le 7 mars 1765. Nommé le 10 mai 1792 sous-lieutenant dans le 42e régiment d’infanterie, il passa le 6 mai de l’année suivante lieutenant au 2e bataillon de la 83e demi-brigade, et fit en cette qualité la campagne de Cagliari (Sardaigne) et celle de 1793 à l’armée d’Italie. suite de l’article

Histoire

5 juillet 1830 : Prise d’Alger

Le 5 juillet 1830, le maréchal Bourmont s’empare d’Alger avec un corps expéditionnaire de 35.000 hommes. L’expédition était prévue pour ne pas durer…

5 juillet 1946 : Naissance explosive du bikini

Le 5 juillet 1946, au bord de la piscine Molitor, à Paris, le public découvre avec ravissement un maillot de bain féminin « plus petit que le maillot de bain le plus petit au monde » selon le slogan de son créateur, un ingénieur automobile du nom de Louis Réard. Ce maillot de bain deux pièces, effectivement plus étriqué que ceux qui l’ont précédé, est baptisé du nom de Bikini, un atoll de l’archipel des Marshall sur lequel les Américains ont fait un essai nucléaire quelques jours plus tôt. Les mannequins professionnels s’étant défilées, c’est à une danseuse nue du Casino de Paris, Micheline Bernardini, que son créateur a dû s’adresser pour sa présentation officielle à la presse internationale. Avec lui débutent les… « Trente Joyeuses ».

5 juillet 1971 : Le scandale de la Garantie foncière

Le 5 juillet 1971, la Commission des Opérations de Bourse (COB) interdit à une société, la Garantie foncière, de solliciter désormais l’épargne par voie d’annonce publicitaire. C’est le début d’un scandale qui va secouer l’opinion publique et déchirer la classe politique française. Les principaux inculpés, le député André Rives de Lavaysse, plus connu sous le nom de Rives-Henrys, Robert Frenkel et l’avocat Victor Rochenoir, seront condamnés à des peines d’emprisonnement. Il restera de l’affaire une formule de Michel Poniatowski sur « la république des copains et des coquins »

Bonne lecture

A demain