mots épices – vadrouille rabouilleuse – dépouille

Une enquête de Canard

Le commissaire canard, un homme à la mine patibulaire et au regard de hibou et le cou en col de cygne,  se pencha sur le corps. La victime, un riche collectionneur d’oiseaux empaillés, gisait dans son salon, une palombe empaillée plantée en plein cœur. « Un crime… original », marmonna-t-il, l’air dubitatif. La capitaine Dubois, une femme énergique aux cheveux coupés court, entra en claquant la porte. « Des indices ? », demanda-t-elle d’une voix ferme devant les dépouilles des animaux. Canard la dévisagea, un sourire narquois aux lèvres. « Un seul, pour l’instant et pas très net ; un mot : ‘paludoludiverbisme’. » Dubois fronça les sourcils. « Du latin ? Encore un de ces collectionneurs excentriques qui aimait compliquer les choses. Ça veut dire quoi, ‘paludoludiverbisme’ ? » Canard haussa les épaules. « Je vais demander à notre spécialiste en langues anciennes.

En attendant, on a une rabouilleuse qui vadrouille dans les parages, une certaine Madame Leblanc, une voisine qui se plaignait souvent du bruit. » Va l’interroger ! A quoi elle ressemble cette Leblanc ?

Genre une cinquantaine d’années, le  visage émacié et les yeux cernés. Elle a les mains  noueuses et laborieuses qui , témoignent d’une vie passée à travailler dur. Elle porte un foulard fleuri sur la tête et semble vivre dans un monde à part. On dit qu’elle est un peu sorcière, elle communique avec les esprits et connait le secret des plantes.

Pendant ce temps, dans une petite boutique de curiosités, Un étrange, jeune homme les yeux brillants de malice, toujours plongé dans ses inventions. Son atelier était un véritable capharnaüm, rempli d’engrenages rouillés, de fils électriques et de gadgets incompréhensibles. Les villageois le considéraient comme un génie, mais aussi comme un fou. On le connaissait sous sobriquet de bidouilleur, s’affairait à dépouiller un vieux mécanisme d’horloge. « Tiens, tiens, une médaille… avec une inscription en latin. ‘Paludoludiverbisme’… Ça me dit quelque chose… »

Le lendemain, Dubois fit une découverte troublante. La victime était un spécialiste en cryptographie. « Et si ce mot était une clé ? », s’exclama-t-elle. Canard, pensif, répondit : « Une clé pour quoi ? Un trésor caché ? Un secret compromettant ? Ou simplement une énigme pour amuser la galerie ? »

L’enquête se poursuivit, mêlant codes secrets, faux-semblants et personnages hauts en couleur. Le paludoludiverbisme se révéla être bien plus qu’un simple mot savant : c’était le fil conducteur d’une histoire complexe, où se croisaient cupidité, vengeance et folie.

Et tandis que Canard et Dubois se rapprochaient de la vérité, un nouveau crime était commis. Cette fois-ci, c’était le tour de Madame Leblanc, la voisine, retrouvée dans son jardin à peine revenue bredouille de sa cueillette de champignons,   des traces d’ une variole purulente sur le bras.

Waou hou hou,  s’écria la belle capitaine Dubois, le mystère s’épaissit ; de quoi s’éclater !

Je lis tous les textes mais je ne commente pas toujours ! N’en prenez pas ombrage et je vous aime tous

aminautes	les liens
Covix	PALUDOLUDIVERBISME c’est tout beau chez toi
Elealaureen	https://www.elealaureen-poiesis.com/balourd-vous-avez-dit-dit-balourd-1
Ghysou	partie de pêche
Jazzy	https://leboncotedeschosesbis.wordpress.com/2024/10/14/mot-mystere-6/
Jill Bill	jeu, tu elle
Tortue	http://detortuesenaiguilles.eklablog.com/des-lettres-pour-un-mot-a216274969
Zaza	la rabouilleuse de mots

Si possible publiez vos textes pour le lundi 8h c’est plus facile pour faire le tour sans oublier personne et vous pouvez programmer bien sûr. Avec le sourire

Aimez vous la formule épicée ?