La mode

BILLEBARRER

Dans l’arrière-boutique de la Lilou, toute nouvelle créatrice de mode, les petites mains s’agitaient comme des abeilles butineuses. Elles attendaient que la patronne montre les nouveaux modèles, ceux qui seront présentés à la prochaine collection. Le secret avait été bien gardé et rien n’avait transpiré.
Arielle, la modiste disait que ce serait une mode très tendance, très top, et très près du corps et que les chapeaux allaient reprendre leurs places. Lieber, le seul homme de l’atelier, braillait comme un âne que le must du must serait un défilé avec des plumes de boa bariolées voltigeant partout, des lamés et des sequins qui brilleraient de mille feux !
Bella, la première lui répondit vertement qu’il pouvait remballer sa jaquette et ses braies multicolores et aller jouer aux billes ou se carrer les plumes où il voulait ; que le strict serait de rigueur avec du noir et blanc ou du marine et des petits cols Claudine. On était dans le prêt à porter, pas dans les soirées de Barbie et Ken.

• Oui et ben Ken, il a laissé tomber Barbie, dit Lieber, furieux de l’attaque, tourna les talons, ne dit plus un mot et laissa les filles babiller entre elles.
• C’est vrai ? ajouta Leila mutine. Ken et Barbie divorcent. Elle est bien bonne ta blague… Barbie s’est barrée ? Bof elle a bien raison c’est une brelle ce mec-là fit–elle en minaudant et mimant des pleurs de crocodile.
• J’en sais rien et je m’en fous complètement se mit à braire Bella, pourvu qu’elle (la Lilou) ne nous fasse pas faire du point de croix.
  Sur ces mots, les spots s’teignirent. Le silence se fit. Avec une mine de conspiratrice, elle lança le diaporama de ses créations. On allait voir ce qu’on allait voir !

aminautes	les liens
Covix	babel
Elealaureen
Ghysou	liberté retrouvée
Jazzy	Une drôle d’Histoire
Jill Bill	allez go mon gorille
Tortue	Arielle, infirmière libérale
Zaza	Quand le ridicule ne tue pas J’adore

Un peu de retard à la publication car levée très tôt hier j’ai mis en brouillon en attendant certaines publications puis emporter par mes activités j’ai oubliée de publier. C’est chose faite.